
Lors d’une cérémonie de bénédictions en mémoire de l’honorable Abdoul Djalil Mansour Haïdara, les grandes familles érudites de Ségou ont tenu à lever toute équivoque sur une prétendue « malédiction » pesant sur la cité. Par la voix de Mohamed Lamine Djiré, elles ont affirmé avec fermeté que Ségou demeure une terre de paix, de savoir et de bénédictions.
« Les familles érudites de Ségou n’ont maudit personne ni injurié personne. Nos pères et grands-pères ne faisaient que des bénédictions, et c’est sur cette même lancée que nous continuons », a déclaré M. Djiré devant une assemblée recueillie.
Il a rappelé que Ségou, berceau d’un riche héritage spirituel, a formé des générations d’imams et de prêcheurs venus de toute la sous-région : « Beaucoup d’imams et de prêcheurs hors du Mali ont étudié ici, à Ségou. Comment pourrions-nous maudire ceux-là ? »
Dans un message d’unité et de fraternité, le représentant des familles Djiré (imam de la région) a insisté sur l’importance de la paix entre les peuples : « Nous prions pour tous nos voisins, car lorsque ton voisin est en paix, tu es également en paix. S’il ne l’est pas, tu ne le seras pas non plus. »
Loin des rumeurs et des superstitions, Ségou se veut fidèle à son image d’une cité bénie, ancrée dans la foi et le respect des valeurs de cohésion et de solidarité. Un rappel fort à un moment où le Mali, comme la région, aspire à la stabilité et à la concorde.
ABK