
Le verdict dans le procès de l’ancien Premier ministre malien Moussa Mara est tombé ce lundi 27 octobre 2025. Après près de deux mois de détention à Koulikoro, il a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme, et au paiement d’une amende de 500 000 FCFA.
Le procès s’était ouvert le 29 septembre 2025 au Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, pour des accusations de « atteinte au crédit de l’État », « opposition à l’autorité légitime », « incitation au trouble à l’ordre public » et « diffusion de fausses nouvelles ». Des accusations que la défense de Moussa Mara avait rejetées en bloc.
Dès le début des audiences, le parquet avait refusé sa mise en liberté provisoire, maintenant l’ancien Premier ministre dans les liens de l’accusation. Le parquet avait requis 24 mois d’emprisonnement, tandis que le contentieux de l’État réclamait un franc symbolique et demandait le maintien de l’accusé sous surveillance judiciaire.
Au cours des débats, la justice a examiné la légitimité des accusations, dans un contexte de forte surveillance médiatique et d’intérêt public national.
Le verdict rendu ce lundi confirme la peine requise, mettant ainsi fin à près de deux mois de procédure judiciaire pour Moussa Mara, qui reste un acteur influent de la scène politique malienne.
Ce jugement intervient alors que de nombreux observateurs et soutiens, tant au Mali qu’à l’international, appelaient au respect strict de la procédure et de la justice, soulignant l’importance d’une décision équilibrée et conforme aux textes légaux.
Par ABK
