La Haute autorité de la communication (HAC) a exprimé, dans un communiqué publié le 18 novembre 2025, son profond regret face à la multiplication des propos diffamatoires et attaques visant les représentants de l’État chargés de mettre en œuvre ses décisions.

L’institution a dénoncé une tendance inquiétante à s’en prendre publiquement aux autorités administratives sollicitées pour exécuter ses directives.
De ce fait, la HAC a rappelé que les gouverneurs, préfets et sous-préfets agissent dans le cadre strict des attributions qui leur sont légalement conférées, notamment par l’article 2 du décret n°2015-0067/P-RM du 13 février 2015. Ce texte définit leur rôle en tant que représentants de l’État, a ajouté la note, dépositaires de son autorité dans leurs circonscriptions administratives et garants des intérêts nationaux. A en croire le communiqué, ces représentants sont également chargés de veiller au respect des lois, règlements et décisions du pouvoir central.
Aussi, le document a souligné que les attaques personnelles, les fausses accusations ou tout propos portant atteinte à l’honneur de ces responsables dans l’exercice de leurs fonctions ne sauraient être justifiés par la liberté d’expression. Une telle dérive constitue, selon la HAC, un outrage à l’autorité légitime de l’État.
Face à ces comportements jugés préjudiciables, la Haute autorité a condamné fermement les propos diffamatoires visant les représentants de l’État et averti les auteurs qu’ils s’exposent à des poursuites judiciaires. L’institution a réaffirmé ainsi sa détermination à protéger l’intégrité des agents de l’État mobilisés pour l’exécution de ses décisions.
La rédaction
